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Coopération intégrale

Il n’y a guère d’autres obstacles à une transition écologique que l’économie elle-même.

Entre ce qu’il faudrait faire et ce qu’il est possible de faire, ce ne sont pas des obstacles matériels et naturels que l’on trouve, mais des réalités économiques, une « réalité inventée » (*) par les humains mais qui leur échappe. L’économie est cette « puissance séparée se développant en elle-même, dans la croissance de la productivité au moyen du raffinement incessant de la division du travail en parcellarisation de gestes, alors dominés par le mouvement indépendant des machines ; et travaillant pour un marché toujours plus tendu. » (**).

Dans ce mouvement, avoir un travail « rémunéré » ou ne pas en avoir, c’est toujours être séparé, c’est toujours être un prolétaire. C’est pourquoi un mouvement de coopératives intégrales rassemble des individus, ni au titre de leur profession, ni au titre de leur non-profession, ou de leur bénévolat associatif. Mais au titre d’une visée collective de sortie de l’économie, qui est l’autre nom d’une réappropriation des humains de leurs conditions collectives et matérielles d’existence.

Appel pour une transition intégrale :

http://entraide-st-genis.ouvaton.org/flyer%20lancement%20collectif.pdf

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(*) Michel Henry, cité dans « L’invention de l’économie comme irréalité », in Sortir de l’économie, 2008, n°2, p.11 URL : http://sortirdeleconomie.ouvaton.org/sde-n2.pdf

(**) Debord, La société du spectacle, 1967, parag. 25. URL :  http://sami.is.free.fr/Oeuvres/debord_societe_spectacle_1.html

 

 

One thought on “Coopération intégrale

  1. Sortons de l’économie pour nous réapproprier les conditions de l’existence entre humains, et voici qu’immédiatement des parcelles de la Terre doivent être utilisées, que doivent se répartir un minimum de tâches ou de parcelles entre des individus ou des groupes d’individus. Voilà du pur politique ou plutôt un mix de spirituel (capacités de chacun) et de souhait d’affecter celles-ci (si on ne souhaite pas tomber dans le syndrome de Robinson Crusoé de l’impossible ou illusoire autarcie personnelle ou clanique) au profit d’autres un temps dans sa journée. Et voilà que quelque chose est produit et risque bien de s’échanger…et voici déjà l’économie de retour dans la réalité et nous au défit de la penser autrement… et donc de surmonter notre incapacité à emprunter des cheminement qui nous on modeler de générations en générations.

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